Église Sainte-Clotilde
Église Sainte-Clotilde du Bouscat
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En 1180, Arnaud, sieur d’Illac, fait don au Chapitre de Saint-Seurin de la « forest du Bouscat, près Bourdeaux ».
Le Bouscat devient une propriété ecclésiastique et ses habitants sont sous la juridiction, civile et religieuse, des Chanoines de Saint-Seurin.
Au Moyen Âge la vie religieuse bordelaise était liée à Saint-Éloi, Saint-Seurin et Saint-André.
À la Révolution française en 1789, le Bouscat est prospère. De nombreux négociants de Bordeaux y ont des maisons, des vignobles. La forêt du Moyen Âge n’existe plus.
En 1790, les derniers Jurats ont passé leurs pouvoirs à la nouvelle municipalité et le « citoyen-évêque » Pacareau est nommé à l’Archevêché.
En 1791, un habitant du Bouscat représente les intérêts de son quartier au sein d’un « conseil de Fabrique » (à la place du Chapitre de Saint-Seurin), dont les membres sont élus par les chefs de familles.
En 1839, M. Grossard, fait construire une petite chapelle dans sa propriété et propose à la commune d’en faire l’achat, ce qui sera fait (Conseil municipal 27/10/1839).
10 ans plus tard, la chapelle menace de s’effondrer et devient dangereuse. Le culte y est souvent interdit par le préfet de la Gironde.
Bien plus tard, l’église Sainte-Clotilde est édifiée, suite à demande du Conseil Municipal.
Pour payer la construction, la commune du Bouscat et son maire, GUICHENET Pierre , lance des souscriptions (en 1852).
Le clocher initialement prévu en bois sera finalement en pierre pour un coût très proche.
Le 18 octobre 1953, les autorités religieuses et civiles fêtent le centenaire de l'église Sainte-Clotilde.
En 1963/1964 l'église est agrandie sur la partie gauche dans un style moderne, contrastant avec le style néo-roman de la partie ancienne.

NoteOn trouve des orthographes différentes : Sainte-Clotilde ou Sainte-Clothilde. |